On entend si souvent cette phrase
« Voir les choses sous un autre angle ».
Parfois pour comprendre comment vont nos vies , pour résoudre certaines situations, on s'éloigne un peu et on essaie de voir la vie sous un autre angle. On se perd et court dans le tourbillons de nos existences et souvent on ne se rend pas compte que l'on tourne en rond.
J'ai toujours essayé de nous voir d'en haut, je veux dire les humains, j'aurais aimé être le premier à marcher sur la lune.
On n'allait pas sur la lune , la lune était trop loin puis si je je me souviens bien après 1961 .
L'homme y est allé et un nouveau regard nous a été donné, une autre façon de voir.
Comment donc devais je regarder l'existence, de loin de haut , profondément, essentiellement; un jour en me promenant dans une rue que je fréquentais d'İstanbul j'ai trouvé ce regard dont nous avons tous tant besoin sans doute.
İl y avait des formes rondes.. c'était nous.. nos têtes.
amoureux
Les rectangles, des camionnettes... Comme si quelqu'un d'autre regardait nos vies, peut-être était-ce nous même qui nous voyions « d'ailleurs ».
C'était ça ! C'était ça ! Voir comme les oiseaux libres dans le ciel. Comment un artiste pouvait-il voir ainsi, et comment surtout pouvait-il peindre ce qu'il voyait.
La première fois que j'ai vu les tableaux de Canan Unal , c'était de la rue, à travers une vitre.
Dans ces toiles j'ai pu voir, la curiosité, l'observation, la faculté de se voir et de voir son existence, voir d'un autre ciel, partager, il y avait tout …
Et j'ai souhaité que tous puisse « voir » ce regard.
Parcequ'elle m'a donné ce sentiment je remercie Canan Unal et je souhaite le partager.
Et une visite surprise de Gérard et Thérèse Valck , photographes amoureux de la Turquie , voir leur billet .
* Canan Ünal expose du 12 au 26 février à la galerie
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du Lycée Sainte Pulchérie
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