Décorer le Sapin : une coutume d’Anatolie :Muazzez İlmiye Çığ

De l’origine du "sapin d’Anatolie"..arbre de vie ...

Encore quelques jours pour le sapin dans nos maisons …avant de lui tirer notre référence demandons lui s’il est vrai que comme l’affrime Muazzez İlmiye Çığ , sumérologue et écrivain en Turquie le Sapin de Noël est en fait une coutume d’Anatolie.

"Bien avant qu'elles ne s'installent en Anatolie, les tribus turques associaient déjà le sapin à l'Arbre de Vie. Pour l'orner, obligatoirement dans la nuit du 22 décembre, pendant la "fête du renouveau ",Yeniden Doğuş Bayramı olarak kutlamaktadırlar., on choisissait un sapin blanc qui ne poussait qu'au Turkestan en turc : Türkistan, littéralement le Pays des Turcs région d'Asie centrale délimitée actuellement, au nord par les steppes du Kazakhstan et le massif de l'Altaï, à l'est par la Mongolie et la Chine, au sud par l'Inde, le Pakistan, l'Afghanistan et l'Iran, enfin à l'ouest par la mer Caspienne. Tenant son nom de l'apparition et l'organisation des premières civilisations turques dans cette région.

Apporté à la maison et orné de rubans multicolores, le sapin orné de ces dons au Tout-Puissant, afin que le nouvel An apporte le bonheur.

Selon Muazzez İlmiye , la tradition de l'Arbre de Noël n'avait aucun rapport avec le Christ, ce n'était que la fête de la "renaissance du Soleil"

La fête de Noël officialisée au IVe siècle par l'empereur Constantin, fondateur de l'actuel Istanbul, le fut bien après la généralisation de la tradition d'orner les sapins dans le monde.

D'après l'une d'elle, dans les deux premiers siècles après J.C. les Anatoliens suspendaient aux branches des sapins du gibier, en l'honneur du Dieu du Nouvel an.

Une autre légende anatolienne veut que la déesse de la fertilité Cybèle interdit au dieu Attis de se marier: ayant refusé d'obéir, il fut transformé par la déesse en sapin.

• Muazzez İlmiye Çığ née en 1914 à Bursa, alors dans l'Empire ottoman est une archéologue turque, spécialiste des civilisations hittite et sumérienne qui a permis de déchiffrer 3 000 tablettes en écriture cunéiforme.

Dans « Mes réactions citoyennes » son pamphlet publié en 2005 elle compare le voile islamique aux voiles que portaient les femmes de Sumer, 4 000 ans av. J.-C. en ces termes : « Le fait de se couvrir la tête est apparu bien avant l'ère chrétienne, mais pas pour des motifs religieux. Il servait à montrer le rang social d'une femme. C'est juste un fait historique ».